- Paxful ferme ses portes et invite les utilisateurs à retirer leurs fonds ; le PDG assure la sécurité.
- Le PDG Ray Youssef a tweeté qu’il ne retirerait pas ses bitcoins tant que tous les utilisateurs de Paxful ne l’auraient pas fait.
- Youssef a indiqué qu’il pratiquait l’autodétention et qu’il recevait son salaire en bitcoins.
La place de marché Bitcoin Paxful, qui fonctionne en peer-to-peer, a rendu publique sa décision de fermer. La société conseille à ses utilisateurs de retirer leurs fonds de la plateforme. Dans un billet de blog, Ray Youssef, PDG et cofondateur de Paxful, a reconnu que la décision de fermer la plateforme pouvait surprendre certains utilisateurs.
Il leur a toutefois assuré que tous les fonds des clients étaient en sécurité et les a exhortés à retirer leurs fonds de la plateforme, en optant de préférence pour l’autodétention si possible. En outre, Youssef a tweeté le 5 mars qu’il ne retirerait pas ses bitcoins tant que tous les utilisateurs de Paxful n’auraient pas retiré les leurs en premier.
De plus, l’image jointe au tweet montre que seuls 2,3 BTC sont actuellement en possession de Youssef. C’est pourquoi l’un des adeptes pose la question suivante : « Ce n’est certainement pas là tout votre bitcoin ». En réponse, le PDG a déclaré : « Je me garde moi-même, mon frère. Je ne garde sur une bourse que ce que j’ai l’intention de vendre. Je reçois également mon salaire en BTC. »
Selon l’annonce, la décision de Paxful de fermer ses portes a été attribuée à des « défis réglementaires pour l’industrie » et à des « départs d’employés clés ». Cependant, au cours d’une conversation sur Twitter, M. Youssef a révélé que la fermeture de la plateforme avait été influencée par un procès intenté contre lui et l’entreprise par l’un de ses cofondateurs. M. Youssef a révélé qu’il faisait l’objet d’une action en justice intentée par son cofondateur, qui a été écarté de l’entreprise il y a plus d’un an.
Sans nommer explicitement la personne en question, selon les experts, M. Youssef faisait probablement référence à Artur Schaback, le cofondateur de Paxful qui a intenté une action en justice contre M. Youssef devant le tribunal de la chancellerie du Delaware en janvier, d’après CourtConnect.
Un porte-parole de Paxful a refusé de confirmer l’identité du plaignant, citant le procès en cours dans lequel Paxful est un défendeur nominal, mais il a reconnu que M. Schaback est cofondateur et membre actuel du conseil d’administration de la société.
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