- La SEC s’excuse d’avoir induit en erreur le juge pour geler les actifs des sociétés de crypto-monnaies sur la base d’affirmations inexactes.
- Le juge réprimande l’agence pour avoir potentiellement sapé l’intégrité de l’affaire avec de fausses déclarations.
- DEBT Box, la société accusée, a contesté les accusations de la SEC et a révélé des erreurs factuelles.
Jeudi, les avocats représentant la Securities and Exchange Commission (SEC) ont présenté leurs excuses au juge de district américain Robert Shelby. Les excuses viennent en réponse à l’aveu par la SEC d’avoir déformé les faits pour obtenir une ordonnance restrictive et un gel des avoirs contre la société de cryptographie Digital Licensing Inc., également connue sous le nom de DEBT Box.
Dans un document soumis à la Cour de district de l’Utah, les avocats de la SEC ont reconnu l’erreur, déclarant : « La commission regrette profondément ces ordonnances. » Ils se sont également engagés à organiser des séances de formation obligatoires pour les membres du personnel qui ont joué un rôle dans l’enquête.
La controverse est née du litige de la SEC contre DEBT Box en juillet, où l’organisme de réglementation a allégué que la société de cryptographie avait escroqué les investisseurs de près de 50 millions de dollars. L’organisme de réglementation a demandé une ordonnance restrictive temporaire et une saisie d’actifs à l’encontre de la société et de ses administrateurs. Une partie des arguments qu’elle a présentés pour obtenir cette ordonnance était que DEBT Box avait tenté de délocaliser ses activités à l’étranger pour échapper à la surveillance réglementaire.
Pour éviter que DEBT Box n’épuise ses comptes bancaires avant que la SEC n’intervienne, l’agence a soumis une demande ex parte. Cette manœuvre juridique a fait en sorte que le cabinet n’a pas été informé de la procédure et n’a pas eu la possibilité de contester la requête devant les tribunaux.
À la suite de l’approbation du juge, les défendeurs ont contesté la représentation des faits par la SEC. Ils ont souligné que, contrairement aux affirmations de la SEC, c’était la banque qui avait fermé certains de ses comptes, et non le projet lui-même. De plus, les défendeurs ont fait valoir que l’entreprise avait transféré une partie importante de ses activités des mois avant la poursuite plutôt que de la précéder immédiatement.
À la lumière de la divulgation, le juge a émis une ordonnance sévère exigeant que la SEC clarifie ses actions. Le juge s’est dit profondément préoccupé par la possibilité que l’agence ait fait des déclarations fausses et trompeuses qui risquaient de nuire à l’intégrité de la procédure.
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