- Le président du groupe Hancom , Kim Sang-cheol, fait l’objet d’une surveillance accrue pour des allégations de manipulation du marché.
- Kim a été déféré aux procureurs sud-coréens à la suite d’une série d’enquêtes et de perquisitions qui ont débuté en 2021.
- Des rapports ont révélé l’implication de Kim dans la création d’une caisse noire secrète.
Le président de la société de logiciels Hancom Group, Kim Sang-cheol, fait l’objet d’une enquête pour avoir prétendument amassé des fonds illicites d’une valeur de dizaines de milliards de wons coréens en utilisant des jetons Arowana (ARW). Les procureurs sud-coréens examinent actuellement l’affaire à la suite d’une série d’enquêtes et de perquisitions qui ont débuté en 2021.
Le jeton Arowana est lié à Hancom With, une filiale blockchain du groupe Hancom. Les rapports indiquent que la société blockchain a considérablement investi dans Arowana. Le jeton a été lancé sur la bourse de crypto-monnaies sud-coréenne Bithumb le 20 avril 2021. En 30 minutes, le prix de l’ARW est passé de 50 wons à 53 800 wons, soit un bond de 1 075 fois.
Préoccupations et allégations de manipulation du marché
L’essor vertigineux du jeton a suscité des inquiétudes quant à la manipulation du marché. Bien que Hancom, Arowana et Bithumb aient nié les allégations, la police locale a ouvert une enquête. De plus, Kim a été accusé d’avoir détourné des fonds massifs par le biais du jeton.
En octobre 2021, des appels téléphoniques divulgués auraient révélé l’implication de Kim dans la création d’une caisse noire secrète. Les enregistrements contenaient soi-disant des preuves que Kim revendiquait la propriété d’Arowana par le biais d’un contrat clandestin. Cependant, Arowana a contesté les allégations, affirmant que les enregistrements des appels avaient été manipulés et édités avec une intention malveillante.
Le durcissement de la réglementation sur les cryptomonnaies en Corée du Sud
L’enquête s’est poursuivie alors que la Corée du Sud renforçait son cadre réglementaire. Récemment, le pays a adopté sa première loi sur la protection des utilisateurs pour lutter contre les activités cryptographiques illicites. Le Service de surveillance financière (FSS) du pays prévoit de mettre en œuvre des réglementations strictes en utilisant un système de réponse conjoint pour faire face aux menaces cryptographiques croissantes.
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De plus, la Commission des services financiers (FSC) a autorisé la Digital Asset Protection Foundation, une organisation créée pour protéger les actifs des clients, en particulier en cas de défaillance d’un échange. La fondation assurera le retour réussi des actifs aux clients, même si l’échange s’effondre.
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