- L’abandon par la SEC d’une enquête sur Ethereum a laissé de nombreuses questions.
- Le chef juridique de Ripple a critiqué l’agence pour sa stratégie de réglementation.
- Le directeur technique de Ripple a comparé la décision de la SEC à l’interdiction/déinterdiction du BTC par la Chine.
La décision de la Securities and Exchange Commission des États-Unis d’abandonner son enquête sur Ethereum (ETH) a créé de la confusion dans l’espace crypto quant à son approche de la réglementation.
Bien que cette décision ait propulsé les prix de l’ETH au-dessus de 3 400 $, elle a laissé les experts du secteur et les investisseurs perplexes quant à l’avenir de la réglementation des crypto-monnaies aux États-Unis.
Stuart Alderoty, le directeur juridique de Ripple, s’est adressé à X (anciennement Twitter) pour exprimer que la décision de la SEC a soulevé de nombreuses questions pour l’industrie de la cryptographie, ajoutant :
« Cela signifie-t-il que la SEC pense que les offres et les ventes d’ETH de Consensys ne sont pas des transactions sur titres et/ou que l’ETH lui-même n’est pas un titre ? Que dira Gensler si on le lui demande maintenant ? Quel est le statut de MetaMask et du staking ?”
Pendant ce temps, le directeur technique de Ripple, David « JoelKatz » Schwartz, a répondu au post X de son collègue, comparant l’enquête de la SEC sur Ethereum à l’interdiction intermittente du bitcoin (BTC) en Chine. Le statut de l’ETH en tant que titre ou matière première reste flou, et les positions changeantes de la SEC n’ont pas clarifié la situation.
Un schéma similaire a été observé en Chine lorsqu’en 2021, ils ont interdit le minage de bitcoins, entraînant un exode des mineurs et une baisse substantielle du prix du BTC. Schwartz a fait remarquer que « la Chine avait l’habitude d’interdire et de débannir alternativement le bitcoin juste pour manipuler le marché pour ses oligarques », suggérant que la SEC pourrait employer des tactiques similaires.
La bataille litigieuse entre la SEC et Ripple a été un point central dans le secteur des actifs numériques. La société fintech a remporté une victoire partielle dans sa lutte en cours avec le régulateur lorsque la juge Analisa Torres a confirmé que XRP n’était pas un titre lorsqu’il était vendu à des investisseurs particuliers.
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