Les Émirats Arabes unis établissent une structure globale pour l’autorité des banques centrales en vertu d’un nouveau décret-loi

Les Émirats Arabes unis établissent une structure globale pour l’autorité des banques centrales en vertu d’un nouveau décret-loi

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Les Émirats Arabes unis établissent une structure globale pour l’autorité des banques centrales en vertu d’un nouveau décret-loi
  • Le nouveau décret des Émirats centralise l’autorité monétaire et renforce la surveillance sectorielle.
  • Des règles mises à jour renforcent la supervision, les normes de gouvernance et la responsabilité institutionnelle.
  • La protection des clients se renforce grâce à des rapports plus stricts, des pouvoirs de surveillance et d’intervention.

Les Émirats arabes unis ont lancé une vaste refonte réglementaire qui redéfinit le fonctionnement de la Banque centrale dans le système financier national. Le nouveau cadre élargit les outils réglementaires, affine les responsabilités institutionnelles et relie la prise de décision à une responsabilité plus claire.

Par conséquent, le décret-loi positionne la Banque centrale comme l’autorité principale en matière de politique monétaire, de supervision sectorielle et de stabilité financière, tout en clarifiant également comment les institutions agréées, assureurs et opérateurs d’infrastructures de marché doivent respecter les normes nationales.

Par ailleurs, le modèle mis à jour vise à renforcer la surveillance dans les secteurs bancaire, d’assurance, de paiements et des technologies financières émergentes. Ainsi, la nouvelle structure soutient un environnement réglementaire plus prévisible et aide les institutions à comprendre leurs obligations au sein de l’écosystème financier plus large.

Pouvoirs plus clairs et responsabilités institutionnelles

Le décret-loi confirme la Banque centrale comme une institution fédérale disposant d’une pleine indépendance opérationnelle et financière. Elle rend compte directement au Président et fonctionne selon ses propres règlements.

De plus, ce cadre distingue la Banque des procédures générales de la finance publique, ce qui permet une plus grande flexibilité dans les opérations monétaires. La loi définit également quelles institutions relèvent d’une supervision directe.

Ainsi, les banques, assureurs, sociétés financières et sociétés de paiement doivent se conformer aux règles des banques centrales. Les zones franches financières restent hors champ car elles suivent des lois distinctes. De plus, les entités liées au gouvernement doivent coordonner avec la Banque centrale lorsque leur travail affecte le secteur financier national.

Les règles de gouvernance reçoivent également des mises à jour majeures. Le conseil d’administration comprend sept membres qualifiés qui exercent des mandats renouvelables de quatre ans. Chaque membre doit démontrer une expérience financière ou économique, détenir la nationalité émiraine et éviter les conflits d’intérêts.

La Banque centrale gère également une structure de capital définie qui comprend les comptes de capital versé et les comptes de réserve. De plus, les états audités annuels favorisent la transparence et permettent aux décideurs de suivre la performance financière.

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Supervision du marché renforcée et protection des clients

Le cadre élargit les pouvoirs de supervision à travers les marchés, les systèmes de règlement et les plateformes de gestion des risques. De plus, la Banque centrale peut imposer des exigences strictes en matière de liquidité, d’expositions, de contrôles internes et de gouvernance d’entreprise.

Les institutions agréées doivent soumettre des rapports précis et maintenir des garanties liées à leurs activités. Les institutions sont également confrontées à des limites sur la propriété immobilière, l’acquisition d’actions et les prêts liés à leurs propres actions. Ces mesures visent à réduire le risque de concentration et à améliorer la discipline du crédit.

La protection client reçoit une attention accrue. Les banques et les assureurs doivent traiter les plaintes dans des délais clairs. Toute affaire non résolue est transférée dans une unité indépendante à la Banque centrale. De plus, les institutions doivent protéger les informations des clients, renforcer les outils d’authentification et garantir une divulgation complète des frais.

Le décret-loi renforce également les pouvoirs d’intervention. La Banque centrale peut remplacer la direction, exiger des augmentations de capital, fusionner des entités en difficulté ou entamer la liquidation si nécessaire. Par conséquent, ce cadre renforce la stabilité et fournit une feuille de route structurée pour gérer les institutions en difficulté.

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