- Ethena ferme sa filiale allemande et abandonne son projet de licence MiCAR.
- Toute l’activité USDe est désormais gérée par Ethena (BVI) Limited.
- Aucun utilisateur figurant sur la liste blanche ne reste sous Ethena GmbH.
Ethena Labs s’est officiellement retirée d’Allemagne et ne cherche plus à obtenir de licence MiCAR. Cette sortie intervient quelques semaines après le transfert des opérations de stablecoins à son entité offshore dans les îles Vierges britanniques (BVI). La décision d’Ethena est un signe de l’inconfort croissant de l’industrie face aux réglementations strictes de l’Europe.
Pourquoi Ethena Labs a-t-elle quitté l’Allemagne et abandonné la licence MiCAR ?
L’émetteur à l’origine du stablecoin USDe avait conclu un accord avec la BaFin, le régulateur financier du pays, pour fermer sa filiale allemande, Ethena GmbH.
Dans un récent post sur X, Ethena a révélé que depuis le 21 mars, aucun minting ou rachat d’USDe n’a eu lieu par l’intermédiaire de son entité allemande. Au lieu de cela, Ethena (BVI) Limited a pris le contrôle opérationnel total, traitant toutes les activités sans interruption.
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Dans sa déclaration officielle, la société de crypto-monnaies a précisé que tous les utilisateurs précédemment inscrits sur la liste blanche en Allemagne ont été intégrés de manière transparente à la plateforme basée aux Îles Vierges britanniques à leur demande, laissant Ethena GmbH sans clients directs ni opérations en cours.
Bien qu’Ethena n’ait pas donné de raison spécifique, les observateurs du marché soulignent que les exigences strictes de conformité de MiCAR sont un facteur de dissuasion clé pour les entreprises qui privilégient la rapidité, la flexibilité et la confidentialité.
Quelle est la rigueur de la réglementation européenne MiCAR ?
Le départ d’Ethena s’inscrit dans une tendance plus large des entreprises de cryptomonnaies à réévaluer leur stratégie européenne à l’approche de l’application de MiCAR.
La difficulté de répondre aux exigences de MiCAR a également été soulignée par Patrick Hansen, dirigeant de Circle, citant les chiffres de l’ESMA au 14 avril, indiquant que seuls 11 émetteurs de stablecoins et 15 prestataires de services de crypto-actifs (CASP) avaient reçu des licences MiCA dans l’ensemble de l’Espace économique européen (EEE).
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Hansen a souligné que sans licence MiCA, les entreprises de crypto-monnaies ne peuvent pas offrir leurs services dans les 30 pays de l’Espace économique européen (EEE).
Autre signe d’une application accrue de la loi, l’autorité financière italienne, la CONSOB, a également été vue en train d’ajouter 15 noms à sa liste d’entités non conformes, dans le cadre du nouveau cadre.
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