L’interdiction des cryptomonnaies au Kenya touche à sa fin : cadre juridique en développement

Last Updated:
Kenya Eyes New Legislation to Govern Bitcoin and Digital Assets
  • Le Kenya s’apprête à légaliser le trading de crypto-monnaies grâce à de nouvelles réglementations.
  • Le gouvernement vise à trouver un équilibre entre l’innovation et les risques tels que la fraude et le blanchiment d’argent.
  • Malgré les restrictions passées, 10 % des Kenyans détiennent des crypto-monnaies, ce qui signale un changement.

Le Kenya a noté un « oui » à l’avenir de la finance numérique en légalisant le trading de cryptomonnaies. Le secrétaire du Cabinet du Trésor, John Mbadi, a annoncé que le gouvernement élaborait un cadre juridique pour réglementer les cryptomonnaies, y compris le Bitcoin.

Cette décision intervient après des années de restrictions qui ont interdit les monnaies numériques en Afrique de l’Est. Mais malgré l’interdiction, les gens ont continué à utiliser des actifs numériques sur le marché clandestin, ce qui montre la nécessité de règles claires.

La nouvelle législation, qui est encore en cours de rédaction, vise à créer un marché équitable et concurrentiel pour les actifs virtuels (VA) et les fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP). Il se concentrera également sur des risques tels que le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la fraude.

John Mbadi a souligné que le gouvernement veut trouver un équilibre entre l’innovation et la gestion des risques. Il a noté que la réglementation vise à exploiter les avantages des actifs numériques tout en relevant les défis.

Il convient de noter que le Kenya a été un leader en matière d’innovation financière avec le service d’argent mobile M-Pesa de Safaricom, qui a révolutionné l’accessibilité financière dans le pays en 2007.


Les risques et les avantages de la crypto


Si les avantages des actifs numériques sont évidents, M. Mbadi a également souligné les risques, notamment le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale, la fraude, la cybercriminalité et la faible protection des consommateurs.

Il a cité le rapport national d’évaluation des risques sur les actifs virtuels (VA) et les fournisseurs de services d’actifs virtuels, qui a été achevé en septembre 2023, pour mettre en évidence ces problèmes.

Pour relever ces défis, le gouvernement veut construire un marché stable qui encourage l’innovation tout en protégeant contre les crimes financiers.

L’expérience du Kenya avec les crypto-monnaies

La relation du Kenya avec les actifs numériques a été compliquée. En 2015, la Banque centrale a mis en garde contre leur utilisation et a interdit les monnaies virtuelles comme monnaie légale. Mais un rapport de l’ONU de 2022 a montré que près de 10 % des Kenyans possédaient des crypto-monnaies.

Lire aussi : Le Kenya a collecté 77,5 millions de dollars en taxes sur les crypto-monnaies – 465 millions de dollars ciblent ensuite, les échanges en ligne de mire

Le pays prévoit de publier son projet de politique nationale sur les actifs virtuels et les fournisseurs de services d’actifs virtuels, qui guidera la création d’un système juridique et réglementaire pour l’industrie de la cryptographie.

Disclaimer: The information presented in this article is for informational and educational purposes only. The article does not constitute financial advice or advice of any kind. Coin Edition is not responsible for any losses incurred as a result of the utilization of content, products, or services mentioned. Readers are advised to exercise caution before taking any action related to the company.

CoinStats ad

Latest News