- Ripple propose un test clair pour savoir quand les jetons se séparent des contrats d’investissement originaux.
- Le cadre exige des promesses matérielles non tenues et des droits exécutoires du titulaire.
- L’autre « critère de l’échéance » suggère un seuil de capitalisation boursière de 1 milliard de dollars pour l’exclusion.
Ripple a soumis un cadre détaillé au groupe de travail sur les crypto-monnaies de la SEC concernant le moment où les actifs numériques sont séparés de leurs contrats d’investissement initiaux. La lettre du 27 mai, signée par le chef des affaires juridiques Stuart Alderoty et d’autres dirigeants, répond au discours du commissaire Peirce sur le « nouveau paradigme ».
La soumission fait suite à une réunion du 20 mai entre Ripple et le groupe de travail de la SEC. C’est là que la société a présenté son analyse sur la réglementation des crypto-monnaies. La lettre de Ripple cite la décision du juge Torres dans l’affaire SEC v. Ripple Labs comme validation que le XRP lui-même n’est pas un titre.
Selon le cadre juridique de Ripple, un actif numérique ne reste lié à un contrat d’investissement que lorsque deux conditions sont remplies. L’une est lorsqu’une promesse importante faite par l « émetteur aux acheteurs initiaux n’a pas été tenue, et l’autre lorsque les détenteurs subséquents ont des droits exécutoires contre l » émetteur découlant de cette promesse.
Le test de maturité offre une approche alternative
Au-delà du cadre initial, Ripple propose un « test de maturité » qui exclurait totalement certains actifs numériques de la réglementation des valeurs mobilières. Cette approche alternative se concentre sur des critères économiques objectifs plutôt que sur des évaluations subjectives de la décentralisation.
En vertu du test d’échéance, les jetons seraient exclus des lois sur les valeurs mobilières s’ils répondent à trois exigences : une valeur marchande totale en circulation supérieure à 1 milliard de dollars, un fonctionnement sur un réseau ouvert et sans autorisation pendant au moins 10 ans et l’absence d’une seule partie ayant la capacité unilatérale de modifier la fonctionnalité de base ou d’inverser les transactions.
Ripple affirme que cette approche montre mieux les réalités économiques que les mesures de propriété des jetons. Les actifs répondant à ces normes se négocient déjà sur des marchés liquides avec des informations publiques et des produits d’investissement enregistrés tels que des ETF et des contrats à terme construits autour d’eux.
Ripple appelle à des refuges et à une action du Congrès
L’entreprise soutient que l’imposition d’exigences de divulgation aux réseaux matures créerait des impressions trompeuses sur le contrôle et la contrôlabilité lorsque ce contrôle n’existe plus. Ripple reconnaît les préoccupations de la SEC concernant les mauvais acteurs qui se soustraient à leurs responsabilités. Cependant, ils maintiennent que toute lacune réglementaire doit être comblée par le Congrès plutôt que par l’application de la loi par l’agence. La lettre souligne que les nouvelles normes juridiques nécessitent une autorité législative plutôt qu’une interprétation administrative.
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La société suggère que des exonérations bien conçues pourraient protéger les acteurs de bonne foi et aider à maintenir les capacités d’application de la loi contre les véritables violations des valeurs mobilières. Toutefois, ces cadres doivent s’inscrire dans le cadre de la législation sur les valeurs mobilières existante plutôt que de l’élargir.
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