- Binance fait face à une nouvelle bataille juridique en Ontario, au Canada.
- La Cour supérieure de justice de l’Ontario a intenté un recours collectif contre Binance.
- Le tribunal a accusé Binance de ne pas s’être conformée aux enregistrements et aux dépôts de prospectus nécessaires.
Binance, la plus grande plateforme d’échange de crypto-monnaies au monde en termes de volume, fait face à une nouvelle bataille juridique, cette fois-ci en Ontario, au Canada. Selon les rapports, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a intenté un recours collectif contre l’échange de crypto-monnaies. La Cour a allégué que Binance vendait des produits dérivés cryptographiques à des investisseurs particuliers sans inscription, violant ainsi les lois sur les valeurs mobilières.
La récente action en justice vise à obtenir à la fois des dommages-intérêts et l’annulation des transactions concernées, accusant Binance de ne pas s’être conformée aux enregistrements et aux dépôts de prospectus nécessaires, comme le stipule la réglementation sur les valeurs mobilières.
Entre-temps, le tribunal a déclaré dans la requête déposée que les demandeurs dans le recours collectif prétendaient que les ventes étaient illégales et nulles en raison de l’absence de l’enregistrement requis. Le tribunal a reconnu la classification des contrats cryptographiques en vertu de la réglementation actuelle, notant qu’ils sont considérés comme des valeurs mobilières ou des produits dérivés, et que leur commercialisation est qualifiée de distribution.
Le dernier recours collectif représente l’une des nombreuses affaires juridiques auxquelles Binance est confrontée en Ontario. Avant cette affaire, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a examiné Binance, ce qui a conduit la plateforme d’échange de cryptomonnaies à s’engager à cesser ses activités dans la région d’ici le début de 2022. L’entreprise a annulé cet engagement dans les semaines qui ont précédé son départ proposé, affirmant que son autorisation en tant qu’entreprise de services monétaires lui permettait de poursuivre ses activités dans la province.
Il est essentiel de noter que la CVMO a continué d’enquêter sur Binance au sujet de violations potentielles de la réglementation. Cependant, la commission n’avait pas encore formulé d’allégations formelles contre le géant de l’industrie au moment du dépôt de ce rapport.
En ce qui concerne la nouvelle affaire, le tribunal a rejeté l’argument de Binance selon lequel elle n’a fait que faciliter les transactions entre investisseurs, et non agir en tant que partie directe. Selon le tribunal, « les seuls contrats trouvés dans le dossier sont ceux entre les membres du groupe et Binance elle-même ». Il l’a comparée à une relation entre un client et un magasin, plutôt qu’entre des parties indépendantes.
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