Le dilemme de la SEC face à l’Ethereum : qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir des crypto-monnaies ?

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Le dilemme de la SEC face à l’Ethereum : qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir des crypto-monnaies ?
  • Les réunions non divulguées de l’ancien directeur de la SEC, M. Hinman, dont l’une avec le cofondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, font froncer les sourcils.
  • Le refus de la SEC de divulguer un courriel crucial et l’implication de Clayton dans les discussions sur les réunions de ConsenSys alimentent la spéculation.
  • Des questions se posent quant à la relation entre l’ancien cabinet d’avocats de Clayton, Sullivan & Cromwell, et ConsenSys.

Dans un récent tweet, John E Deaton, fondateur de Crypto Law, a fait la lumière sur les détails non expurgés entourant les réunions entre l’ancien directeur de la SEC, William Hinman, et ConsenSys, un acteur de premier plan dans l’espace des crypto-monnaies. Deaton a révélé que Hinman a témoigné avoir eu 4 à 5 réunions, dont une avec le cofondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, entre le 13 décembre 2017 et le 8 juin 2018.

Un courriel mentionné dans le témoignage de M. Hinman, que la SEC a refusé de divulguer malgré les efforts déployés par EMPOWR pour l’obtenir, présente un intérêt particulier. De plus, Deaton a noté que l’ancien président de la SEC, Jay Clayton, a eu des discussions spécifiques avec Hinman au sujet des réunions ConsenSys au moins une ou deux fois.

L’importance de cette révélation réside dans le lien entre Clayton et le cabinet d’avocats Sullivan & Cromwell (S&C). Notamment, Joseph Lubin d’Ethereum a engagé S&C pour représenter ConsenSys peu après que M. Clayton a pris ses fonctions de président de la SEC. Bien que cela n’implique pas l’implication de Clayton dans des actes répréhensibles, cela soulève des questions quant à son vif intérêt pour les réunions de ConsenSys en raison de leur relation substantielle avec S&C.

Dans la déposition de Hinman, les avocats de Ripple ont demandé si Clayton avait demandé à Hinman de contacter ConsenSys. Hinman a déclaré qu’il ne se souvenait d’aucune instruction spécifique de la part de Clayton.

Ce phénomène a été observé récemment dans les cas de Sam Bankman-Fried de FTX et de Gary Gensler, président de la SEC. Par coïncidence, M. Clayton a rejoint la SEC en tant que président le 4 mai 2017, peu de temps après avoir été associé principal chez S&C. Deux mois après la prise de fonction de Clayton, Lubin a engagé Patrick Berarducci de S&C.

Un autre aspect intriguant concerne l’avocat Lowell Ness de Perkins Coie, dont Hinman prétend ne pas se souvenir. Ness a envoyé à Hinman un mémo et une proposition de sphère de sécurité le 26 mars 2018, suivis d’une réunion le 28 mars 2018. Curieusement, des phrases du mémo de Ness sont apparues dans les versions initiale et finale du célèbre discours de Hinman sur son « opinion personnelle », déclarant que l’éther n’était pas une sécurité.

Fait remarquable, M. Ness est le principal avocat spécialisé dans les cryptomonnaies pour a16z depuis sa création, tandis que M. Hinman est actuellement associé chez a16z. Le fait qu’ils soient associés à ceux qui ont influencé la position de Hinman sur l’éther soulève d’autres questions. Il convient de noter que la proposition de sphère de sécurité ne mentionnait que l’ETH comme crypto-monnaie désignée.

Au fur et à mesure de ces révélations, la communauté cryptographique attend plus de transparence et de clarté sur les interactions entre les régulateurs et les acteurs clés du secteur, espérant un paysage réglementaire juste et équitable.

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