- Roman Storm a nié les allégations l’accusant de complot en vue de commettre un blanchiment d’argent et de violer les sanctions.
- Les avocats de Storm ont déclaré au tribunal que la construction de Tornado Cash n’est pas la même chose que le blanchiment d’argent.
- Storm a affirmé qu’il ne pouvait pas contrôler Tornado Cash ou empêcher son utilisation par Lazarus et des entités similaires.
Le développeur de Tornado Cash, Roman Storm, a nié les allégations l’accusant de complot en vue de commettre un blanchiment d’argent et de violer les sanctions. L’équipe juridique de Storm a déposé une requête vendredi dernier pour rejeter l’acte d’accusation, affirmant que la construction de Tornado Cash n’est pas la même chose que le blanchiment d’argent.
Les contestations judiciaires de Storm ont commencé l’été dernier lorsque les autorités l’ont inculpé, lui et son collègue promoteur, Roman Semenov. Les deux hommes sont accusés de complot en vue de commettre un blanchiment d’argent et de complot en vue d’exploiter un émetteur de fonds non autorisé. Les autorités ont également accusé les développeurs de Tornado Cash d’avoir conspiré en vue de violer la Loi sur les pouvoirs économiques d’urgence internationaux.
Ces allégations ont conduit à l’arrestation de Storm, bien que les autorités l’aient ensuite libéré sous caution. En ce qui concerne les détails de l’affaire, le ministère américain de la Justice a allégué que Tornado Cash avait facilité le blanchiment de plus d’un milliard de dollars par la société nord-coréenne Lazarus et d’autres groupes similaires.
Des extraits de la requête déposée par les avocats ont fait valoir que Storm est un développeur et que son seul accord, avec les membres de sa société basée aux États-Unis, était de créer des solutions logicielles pour assurer la confidentialité financière des utilisateurs légitimes de crypto-monnaies. Ils ont fait valoir que le promoteur de Tornado Cash n’avait commis aucun crime.
D’autres détails ont révélé que la requête déposée décrivait Tornado Cash comme un « ensemble de contrats intelligents non dépositaires dans lesquels les utilisateurs conservent la propriété et le contrôle complets de leurs actifs sans avoir besoin de s’appuyer sur un fournisseur de services ou un autre intermédiaire ». À la suite de la description, les avocats ont fait valoir que Tornado Cash n’est pas un mélangeur ou un service, comme on le prétend.
Selon les avocats de Storm, le promoteur ne pouvait pas contrôler Tornado Cash ou empêcher son utilisation par Lazarus et des entités similaires. Ils ont noté que la solution de confidentialité de la blockchain ne correspondait pas à la définition d’une « institution financière », car les utilisateurs gardent le contrôle de leurs fonds et que le protocole « ne facturait aucun frais, mais était un outil logiciel gratuit et open source ».
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